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Un stage en égalité des genres à l'UNESCO?

Magali en stage à l'UNESCO
Magali en stage à l'UNESCO

Pour favoriser la mobilité des étudiants francophones, Wallonie-Bruxelles International finance des bourses pour leur permettre d’effectuer des stages dans des organisations internationales. Celles-ci leur offrent l’opportunité d’acquérir de précieuses compétences tout en soutenant le travail de ces organisations, en mettant à contribution le savoir faire de nos jeunes talents.

 

En 2022, Magali Bou Assi, 24 ans, étudiante en lettre et communication à l’UCL, a ainsi pu rejoindre la section égalité des genres de l’UNESCO, à Paris. Retour sur son expérience !

Comment avez-vous eu connaissance du stage et de l’opportunité de bourse ?

L’offre de stage avait été partagée sur les réseaux sociaux de l’Université Catholique de Louvain, où j’ai réalisé mes études. La publication renvoyait directement vers la page du site de Wallonie-Bruxelles International, reprenant les informations pratiques, y compris celle concernant la bourse octroyée par WBI.

Quelle était votre expérience en matière d’égalité des genres avant d’effectuer votre stage à l’UNESCO ?

Ce stage fut ma première expérience professionnelle en matière d’égalité des genres. Cependant, avant cela, j’étais déjà bien informée sur le sujet grâce à mon apprentissage personnel. Je suis arrivée à l’UNESCO avec un intérêt important pour les questions de genre et de diversité, donc en ayant conscience de la nécessité d’incorporer l’égalité des genres et le développement des droits des femmes dans des projets à l’échelle internationale et à travers une perspective durable.

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Pourquoi avoir choisi cette organisation ?

Le travail de l’UNESCO pour la culture m’a toujours intéressée, et particulièrement ce qui concerne le Patrimoine culturel immatériel, ayant toujours été assez proches de milieux artistiques. En découvrant l’étendue du programme de l’organisation, j’y ai vu l’occasion d’opérer dans un environnement international, proche de domaines qui stimulent ma curiosité, tout en exploitant mes connaissances et mes compétences universitaires.

En plus de cela, les missions de l’UNESCO sont guidées par des principes qui me semblent essentiels car ils sont orientés vers la perspective d’un futur stable et sain pour toutes et tous. Travailler pour la Division pour l’égalité des genres m’a d’ailleurs permis d’avoir un regard global sur les efforts menés dans l’ensemble de l’organisation, la Division assumant un rôle transversal.

Quelles étaient vos missions ? Quel rôle l’UNESCO joue-t-elle dans la lutte pour l’égalité des genres ? Y a-t-il un accomplissement dont vous êtes particulièrement fière ?

Depuis 2007, l’égalité des genres est une des priorités globales de l’UNESCO. Dès lors, la Division pour l’égalité des genres supervise les actions menées au sein de l’organisation pour promouvoir l’égalité des genres à tous les niveaux et dans chaque secteur.

Principalement, il s’agit de :

  • Former les membres de l’UNESCO en égalité des genres afin d’incorporer la priorité globale dans leurs travaux ;
  • Développer la perspective de genre dans les publications et projets quand elle est déjà présente, en montrant comment des actions immédiates peuvent avoir un impact sur le long-terme ;
  • Lutter contre les biais et stéréotypes de genre ;
  • À partir de là, produire des recommandations pour développer les éléments liés à l’inclusion et la diversité.

Ainsi, en tant que stagiaire dans la Division, j’avais un regard sur le travail associé à l’égalité des genres effectué dans les autres programmes de l’UNESCO. Grâce à ce stage, j’ai appris à intégrer cette problématique à chaque étape d’un programme pour agir dans l’immédiat et répondre à des enjeux existants tout en veillant à assurer un impact positif et durable.

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Comment la bourse vous a-t-elle aidé ?

La bourse a été suffisante pour me permettre de me débrouiller au quotidien à Paris, je n’aurais probablement pas pu vivre cette expérience sans le financement de Wallonie-Bruxelles. Il s’agit d’une aide essentielle pour permettre à des jeunes d’accéder à des opportunités telles que celle-ci et construire leur avenir professionnel.

Auriez-vous un conseil pour les jeunes qui, comme-vous, souhaiteraient se lancer ?

Débarquer dans une si grande organisation est très impressionnant, il faut se laisser le temps de découvrir tous les mécanismes qui la font fonctionner et de s’en approprier les rouages. Faire des recherches au préalable et contacter des personnes sur place, par exemple d’autres stagiaires, permet de se familiariser avec l’environnement et prendre conscience des attentes de l’organisation.

Forte de son expérience parisienne, Magali a ensuite continué son expérience internationale à Rome. Toujours investie dans le milieu culturel, elle y exerce la fonction d’auxiliaire de conversation en langue française. En parallèle, elle s’investit activement dans le milieu du cinéma, en poursuivant un stage auprès d’un studio de production indépendant.

Égalité des genres